Comment accompagner les cauchemars ?

cauchemars enfants et terreurs nocturnes

La majorité des enfants connaissent des épisodes de cauchemars, ils sont un indicateur du bon fonctionnement cérébral !

 

En effet, le cerveau qui est fortement sollicité, profite encore de la nuit pour évacuer certaines émotions vécues durant la journée par le biais des cauchemars ! Ils aident l'enfant à restructurer les informations, à dépasser certaines frustrations, à relâcher des peurs.

 

L'enfant se réveille en pleurs et ne souhaite plus retourner dormir de peur de "retomber" dans un mauvais rêve. Que faire alors?

 

 

La première clef c'est bien sûr : Accueillir son ressenti

Prendre son enfant dans ses bras, être en contact et écouter ce qu'il a à nous dire.

Il ne s'agit pas de le consoler en disant "mais non, ça va aller, les monstres n'existent pas", en effet, si cela part d'une très bonne intention, l'émotion de l'enfant n'est pas entendue dans cet exemple et vous mettez en doute ce qu'il a vu (le cerveau distingue mal la frontière entre l'imaginaire et le réel... vous étiez bien en larmes devant "Titanic" n'est-ce pas?! ). 

Je vous invite à tenter de simplement valider son émotion en le prenant dans vos bras calmement " Je comprends que tu aies peur, à quoi ressemblait ce monstre?", ainsi,l'enfant se sent compris et en décrivant ce qu'il a vu, il prend aussi de la distance !

 

La deuxième clef : Veiller à ses différents besoins

S'assurer que son enfant ne manque de rien et se sent en sécurité.

Il est plus ou moins tard dans la nuit, lorsque votre enfant est revenu au calme, pensez à lui proposer à boire (pour réguler les émotions), veillez à ce qu'il n'ai ni trop chaud ni trop froid, accompagnez le dans sa chambre ou, si nécessaire, laissez-le se rendormir auprès de vous. Vous pouvez, aussi, à ce moment-là, racontez une jolie histoire, son émotion aura déjà été entendue et validée donc on peut passer à autre chose et penser à de jolies choses avant de se rendormir. 

 

La troisième clef : Extérioriser ses peurs

Parler avec lui de ses cauchemars et l'aider à les dépasser.

En journée, vous pouvez aborder le sujet des mauvais rêves avec votre enfant si il s'en souvient et si il est d'accord. Il peut être utile de lui demander de dessiner ce qu'il a vu et ressenti durant la nuit. Non pas pour psychanalyser autour de ses représentations mentales mais simplement pour qu'il puisse sortir hors de lui les émotions liées au cauchemars. Ce dessin peut ensuite être enfermé dans un "bocal à mauvais rêves" (il est prisonnier), froissé et jeté, conservé dans un classeur comme une collection... L'idée choisie sera la bonne ! Ce moment de dessin est aussi un moment privilégié pour à nouveau écouter le ressenti et valider les émotions de votre enfant, c'est aussi un chouette moment pour, ensemble, inventer une fin heureuse à ce cauchemar !

 

Les terreurs nocturnes : ne pas confondre !

Différencier le cauchemar de la terreur nocturne

Pour clôturer cet article, j'aimerais tout de même rappeler qu'il existe également les terreurs nocturnes qui sont à différencier du cauchemar, celles-ci se produisent généralement dans les 3 premières heures suivant l'endormissement. A ce moment, l'enfant à les yeux ouverts et semble en état de grande frayeur, il peut bouger fortement ou tenir des propos incohérents/incompréhensibles. En fait, une seule partie de son cerveau est active tandis que l'autre est en sommeil profond, comme dans les cas de somnambulisme. Si cela se produit, il suffit simplement de veiller que l'enfant ne risque pas de se faire mal. La terreur nocturne dure rarement plus de 3 minutes mais peut se reproduire à petites intervalles. Il est déconseillé de toucher votre enfant, de lui parler, d'essayer de le réveiller car cela ne fait que prolonger la terreur nocturne.

 


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